J’ai continué mon marathon de lecture d’auteurs que je suis sur instagram avec une note plus douce, avec une romance pleine d’émotions et de lumière. Après toutes ces lectures intenses, j’avais besoin d’un peu de légèreté. J’avais adoré Aime-moi si tu peux, et je dois dire que ce nouveau titre, Dégage-moi si tu peux, m’a touchée autrement.
Derrière la légèreté apparente du “enemies to lovers”, Nami Tayo aborde avec beaucoup de finesse la peur d’aimer, celle qui naît souvent quand on a trop donné, ou trop perdu. Keira et Ken ne se battent pas seulement l’un contre l’autre, mais aussi contre leurs propres barrières, leurs blessures et leurs doutes. Et c’est justement ça qui rend leur histoire si belle : on les voit apprendre à lâcher prise, à se faire confiance, à croire de nouveau.
J’ai ri devant leurs guerres de voisinage, souri à leurs maladresses, et ressenti une tension délicieuse entre fierté mal placée et attirance incontrôlée. Mais au-delà du jeu, il y a surtout ce message fort : parfois, aimer demande du courage. Il faut savoir traverser les frontières, celles de la peur, des origines, des cultures, et de nos propres traumas, pour continuer à croire en l’avenir et donner une chance à l’amour car chaque histoire est unique.
Bien qu’il se déroule en France, le roman de Nami Tayo m’a fait voyager sensoriellement entre le Bénin et le Japon ! Ce brassage culturel, Nami Tayo sait le faire vivre avec une justesse incroyable. Ce que j’adore dans ses romans, c’est justement la diversité de ses personnages!
Une lecture à la fois drôle, touchante et inspirante. Une belle façon de rappeler que, même après les tempêtes, l’amour reste un territoire qui vaut la peine d’être continuellement découvert.



